Histoire

En 1960, l’allemand Julius Wipfel, passionné par les chiens de type nordique issus de races mélangées, prit la décision de créer une race d’apparence naturelle, stable, robuste, sociable et aux couleurs attrayantes et variées.

Il s’inspira de peuplades de Russie comme la tribu des Nénètses qui domestiquèrent des chiens issus de croisements naturels entre des spitz-loup et des chows-chows sauvages, appelés Laïka de Nenets, mais également d’un chien abandonné par un soldat canadien à la fin de la Seconde Guerre mondiale qu’il recueillit et appela « le Canadien ».

Par ailleurs, Julius Wipfel s’intéressa beaucoup aux travaux de Konrad Lorenz (zoologue et un ornithologue autrichien) sur le croisement accidentel d’un chow-chow et d’un berger allemand.

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C’est ainsi qu’il décida de croiser « Bella von der Waldmühle », sa chienne spitz-loup avec un chow-chow. Au début de l’élevage, Julius Wipfel a nommé sa race wolf-chow. Afin d’obtenir une race stable et suffisamment distante des autres races connues, il dut rédiger un standard et effectuer plusieurs croisements.

Ainsi, pour ses premiers croisements, Julius Wipfel a utilisé trois chows-chows mâles et quatre femelles spitz-loup. 20 élevages furent sélectionnés pour répondre à ses orientations. L’élevage s’est poursuivi scientifiquement avec le concours de l’université de Göttingen pour les questions génétiques, et celui de Max Planck de Heidelberg pour l’étude du comportement.

Après l’élevage de 200 wolfs-chows, Julius Wipfel, avec les conseils de Konrad Lorenz, considéra que la race avait besoin de sang nouveau pour réduire certains défauts et se rapprocher des objectifs qu’il s’était fixés. Tous deux furent d’avis d’utiliser un samoyède. Ainsi, en 1972, cinq chiennes Wolf-Chow ont été accouplées à « Cito Von Pol », un samoyède.

C’est à ce moment que Julius Wipfel donna le nom d’Eurasier à cette race dont le standard fut accepté par la F.C.I. en 1973. FCI qui a classé l’Eurasier dans le groupe 5 (Spitz et les types primitifs), section 5 (Spitz asiatique et races apparentées).

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Portrait

Mais nous pouvons aussi lire ou entendre souvent à son propos: « Il est têtu », « craintif avec les étrangers », « n’a pas beaucoup de rappel »

Qu’en est-il vraiment ?

L’Eurasier, un chien aux qualités nombreuses, attaché à sa famille

Julius Wipfel a voulu créer un chien de famille. En effet, l’Eurasier est un chien de compagnie avant tout. Sensible et intelligent, il est important de le considérer comme un membre à part entière de la famille. Son tempérament est incompatible avec une vie en chenil ou bien seul dans un jardin. Il doit impérativement vivre au contact de l’humain avec lequel il interagit beaucoup.

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Un chien qui s’adapte à toutes les situations

Une de ses plus grandes qualités, s’il a été bien sociabilisé, est de savoir parfaitement s’adapter à la vie de ses maîtres et se « fondre dans le paysage ». Il peut ainsi avoir de longs moments de sieste ou de calme, et à l’inverse accompagner son maître au cours de longues promenades ou autres activités. Il saura se montrer patient, couché à vos pieds, à une terrasse de café ou au restaurant. Peu aboyeur, il s’adapte à une vie en appartement.

Un chien équilibré

Une autre de ses qualités, est d’être bien équilibré. Il n’a pas de prédisposition au mordant, et l’agressivité envers l’homme est extrêmement rare. Ce qui fait de l’Eurasier un compagnon stable et sûr avec les enfants, à condition que l’on soit attentif, autant à l’éducation du chien qu’à celle des enfants. Il est essentiel de bien expliquer à l’enfant que le chien est un être vivant à part entière, et qu’il doit donc le traiter en tant que tel. C’est-à-dire de le respecter même s’il a des airs de gros ours en peluche.

Un chien sociable avec les autres animaux

Il sait aussi se montrer très sociable avec ses congénères, ou avec d’autres quadrupèdes comme chats, lapins, chèvres, poules… Mais il est nécessaire qu’il soit sociabilisé dès son plus jeune âge.

Un chien propre

L’Eurasier est un chien très propre. L’apprentissage de la propreté démarre très tôt, pour peu qu’il ait commencé chez son éleveur, et que les bonnes habitudes soient gardées à l’arrivée dans sa nouvelle maison. Il faut noter que l’Eurasier n’a pas d’odeur forte et que son poil forme des petits flocons faciles à éliminer avec un aspirateur performant. Mais il est vrai, aussi, que certains sujets aiment se tremper dans l’eau, patauger dans la boue ou se rouler dans quelque produit nauséabond au cours des ballades, pendant que d’autres sont toujours « nickels ».

L’Eurasier, un chien distant avec les personnes étrangères, mais pas peureux

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L’Eurasier peut être totalement indifférent aux inconnus, avec parfois un mouvement de recul quand on veut le caresser. Ce comportement n’est pas à interpréter comme de la peur mais plutôt comme une distance qu’il met volontairement en place avec des personnes étrangères.

L’Eurasier est bon observateur, vigilant. Il aboie peu mais toujours à bon escient. Il est donc un bon donneur d’alerte d’une présence étrangère ; mais il ne peut être confondu avec les chiens d’attaque ; il prévient, met à distance uniquement, sans être agressif.

L’eurasier, un chien curieux de tout, qui a besoin de sorties régulières et d’exercice

Qu’il vive en appartement ou en villa avec jardin, l’Eurasier est un chien plein de curiosité qui a besoin de s’aérer librement, sans contrainte. Il peut être promené en laisse mais doit être lâché souvent, de préférence dans de vastes espaces sécurisés favorisant son retour auprès de son maître. Mais il ne montrera aucune impatience les jours où les activités sont plus limitées.

Rappelons que malgré sa fourrure, l’Eurasier n’est pas comme certaines races du groupe 5 (Husky, Malamute, Samoyède..), un chien de travail. Il n’est pas bâti pour tracter et il n’a pas non plus les meilleures prédispositions pour les sports canins (agility, cani cross…). Néanmoins certains Eurasiers parviennent à avoir des résultats très satisfaisants dans ces domaines, et il possède toute la résistance pour vous accompagner au cours de longues randonnées pédestres.

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L’Eurasier est aussi doté d’un remarquable odorat ; il aime se servir de son nez pendant les ballades. Ainsi, certains individus peuvent être d’excellents chasseurs (seul désaccord relatif avec le standard). A noter que même si son odorat est performant, le caractère de l’Eurasier permettra difficilement de l’utiliser pour des recherches spécifiques ou une discipline astreignante (décombre, cavage…) ; en effet l’Eurasier risque de se montrer inconstant dans sa motivation au travail. Cependant certains sujets réussissent brillamment au cours d’exercices de pistage.

L’Eurasier, un chien sensible et réfléchi, sans être têtu, qui nécessite une éducation à la fois rigoureuse et pleine de compréhension

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Ce paragraphe est certainement le plus important de tous. Si l’Eurasier a toutes les aptitudes pour devenir un superbe chien de famille, complice et équilibré, il est nécessaire de lui donner une éducation en adéquation avec ses aptitudes. L’eurasier n’est pas un chien tout à fait comme les autres…

Il est doté d’une intelligence et d’une sensibilité qui lui confèrent un caractère et des comportements particuliers : à chaque situation, il va appréhender, réfléchir, analyser ce qui se passe avant de définir la bonne attitude à adopter selon lui, pour passer ensuite à l’action. Cela permet d’expliquer sa grande adaptabilité.

Mais ce trait de caractère peut aussi être déstabilisant pour ses maîtres qui risquent de considérer que le chien est têtu ou désobéissant, alors qu’il répond à son propre schéma de réflexion… d’où la nécessité de prendre le temps de le préparer à un maximum de situations, et de lui apprendre les « bonnes » réponses comportementales (celles que vous attendez, en opposition à celles que votre chien semble préférer).

Il faudra ainsi travailler le rappel dès son plus jeune âge, car l’eurasier, même s’il n’est pas fugueur, mais curieux, pourra ne pas y répondre, pour aller à la rencontre d’un congénère, courir après une proie potentielle, ou renifler quelque odeur très intéressante. Misez sur les félicitations quand le chien revient, ou bien la récompense, même après un très long moment d’attente…

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Eduqué « en positif », stimulé par des exercices variés et motivés, il est capable d’apprendre un grand nombre d’ordres. Mais il faudra prendre la peine de lui montrer l’avantage de les réaliser et d’écarter les activités trop répétitives. Il est primordial de privilégier la douceur et la constance, car l’Eurasier capte le moindre changement émotionnel de son maître, et se décourage très vite au moindre signe d’agacement ou d’énervement de celui-ci, ce qui peut être un véritable obstacle à son éducation ; il a besoin d’un environnement stable et serein. C’est un chien joyeux, qui aime qu’on le soit autour de lui.

La socialisation est une partie cruciale de l’éducation car elle permet aux chiens de devenir plus à l’aise en présence de personnes étrangères, de chiens et de chats. Il est aussi important d’exposer votre chien à un grand nombre d’environnements et de bruits pour le désensibiliser et le rendre moins anxieux.

Pour finir, il y a à ce jour un nombre assez conséquent d’Eurasiers qui interviennent en médiation ou comme chiens visiteurs dans différents types d’institutions (Hôpitaux, EHPAD, écoles…). Ce qui montre encore une fois sa capacité à s’adapter aux situations les plus variées, sa stabilité de caractère, son manque d’agressivité. Autant de preuve de sa grande sensibilité et de son intelligence au regard des interactions qu’il noue avec les humains.

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Standard

Standard officiel Eurasier : Standard FCI N°291 (06/01/1994)

ALLURE GÉNÉRALE

Chien de type spitz, de taille moyenne aux proportions harmonieuses et aux oreilles dressées qui présente plusieurs variétés de couleurs. La longueur du poil est telle qu’elle permet d’apprécier les proportions du corps. Le chien possède une ossature moyenne.

Proportions importantes : La longueur du corps est légèrement supérieure à la hauteur au garrot. La longueur du museau et celle du crâne sont approximativement identiques.

Poids : Mâle de 23 à 32 kg. Femelle de 18 à 26 kg.
Taille : Mâle de 52 à 60 cm. Femelle de 48 à 56 cm.

L’équilibre des proportions est déterminant; cependant les valeurs moyennes de taille et de poids suivantes sont idéales et recherchées:

Hauteur au garrot : Mâles 56 cm, femelles 52 cm.
Poids : Mâles 26 kg, femelles 22 kg.

ROBE

Peau : Bien appliquée, pigmentée.

Poil : Sur tout le corps sous-poil dense et poil de couverture mi-long couché sans être serré; poil court sur le museau, la face, les oreilles et les faces antérieures des membres; la queue, la face postérieure des antérieurs (franges) et des postérieurs (culottes) offrent un poil plus long; sur l’encolure, le poil n’est qu’un peu plus long que sur le corps, sans former de crinière.

Couleur : Toutes les couleurs et toutes les combinaisons de couleurs sont admises excepté le blanc pur, la robe panachée de blanc et la robe couleur marron.

TÊTE

Vue d’ensemble : Crâne harmonieux, pas trop large; vu de dessus et de profil en forme de coin; les axes longitudinaux du crâne et du chanfrein sont parallèles.

Région crânienne Forme : Région frontale plate avec sillon médian bien perceptible. Protubérance occipitale bien marquée. Stop : Peu marqué.

Région faciale Truffe : De grandeur moyenne, de couleur noire. Museau : Ni trop lourd ni trop pointu, il va en s’amenuisant vers la truffe; chanfrein droit de même que les branches de la mandibule. Lèvres : Bord des lèvres bien tendu, de couleur noire.

Mâchoires/Dents : Mâchoires fortes, arcade mandibulaire large. Denture robuste et complète (42 dents selon la formule dentaire); articulé en ciseaux (les incisives supérieures recouvrent partiellement les inférieures, leur face postérieure étant en contact étroit avec la face antérieure des incisives inférieures) ou en pince (les incisives sont en contact par leur bord libre); prémolaires et molaires bien alignées sans interruption ni manque; toutes les dents sont implantées à l’équerre dans les mâchoires.

Joues : Peu marquées.

Yeux : Foncés, de grandeur moyenne, ni trop enfoncés ni trop saillants; ouverture palpébrale légèrement oblique; les paupières épousent rigoureusement la forme du globe oculaire; leur bord est pigmenté de noir.

Oreilles : Séparées l’une de l’autre d’environ une largeur d’oreille mesurée à son attache; de grandeur moyenne et de forme triangulaire; dressées, les sommets légèrement arrondis; les sommets des deux oreilles et le centre du stop forment un triangle presque isocèle.

COU

De longueur moyenne, en harmonie avec l’ensemble, bien musclé; peau de la gorge bien appliquée et tendue. Raccordement bien équilibré de la tête au corps.

CORPS

Vue d’ensemble : Tronc solide, pas trop court.

Garrot : Bien marqué.

Dos : Ferme et rectiligne; très bien musclé.

Région lombaire : De bonne longueur et largeur, très bien musclée.

Croupe : Droite, large et solide.

Poitrine : Elle descend jusqu’au niveau des coudes; côtes arrondies de forme ovale; poitrail bien développé, sans, cependant, être trop marqué; sternum long, se prolongeant loin vers l’arrière.

Ligne du dessous : Légèrement relevée.

QUEUE

Droite, ronde et ferme à l’attache, de bonne épaisseur et allant en s’amenuisant vers son extrémité; touffue, elle est portée soit rabattue en avant sur le dos, soit légèrement recourbée de côté ou enroulée; si elle pend, elle atteint le niveau du jarret

MEMBRES ANTÉRIEURS

Vue d’ensemble : Vu de face d’aplomb et parallèles; de profil, les angles sont modérément accusés; le bras et l’avant-bras sont presque de même longueur.

Epaules : Bien musclées; les omoplates sont légèrement obliques.

Bras : De longueur moyenne et bien musclé.

Coudes : Bien au corps.

Avant-bras : De longueur moyenne, bien musclé.

Carpe : Solide.

Métacarpe : De longueur moyenne; vu de face absolument d’aplomb; vu de profil légèrement incliné.

MEMBRES POSTÉRIEURS

Vue d’ensemble : Vu de derrière d’aplomb et parallèles; de profil, les angles sont modérément accusés; la cuisse et la jambe sont presque de même longueur.

Bassin : En position légèrement oblique.

Cuisse : De longueur moyenne et fortement musclée.

Genou : Ferme, angle pas trop ouvert.

Jambe : De longueur moyenne, bien musclée.

Jarret : Pas trop descendu, ferme, ni clos ni ouvert.

Métatarse : Large et de bonne longueur; d’aplomb vu de profil.

PIEDS

Ovales; doigts bien serrés, modérément cambrés; ongles solides, de couleur foncée; coussinets résistants, bien épais, de couleur noire; poil abondant entre les coussinets digités.

ALLURES

Couvrant bien le terrain, avec bonne poussée des postérieurs et bonne extension des antérieurs

DÉFAUTS

Tout écart par rapport à ce qui précède sera considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.

DÉFAUTS ÉLIMINATOIRES

  • Sujets peureux, craintifs, exagérément méfiants.
  • Sujets agressifs.
  • Oreilles semi-dressées, oreilles tombantes.
  • Distichiase (cils disposés en double rangée).
  • Entropion, ectropion.
  • Yeux trop enfoncés, trop petits.
  • Absence d’une ou de plusieurs incisives ou canines, d’une ou de plusieurs prémolaires 3 ou 4 tout comme d’une ou de plusieurs molaires 1 ou 2.
  • Anomalies de l’articulé.
  • Queue cassée.
  • Forte dépigmentation.
  • Caractères liés au sexe insuffisamment prononcés.

Le standard de la race Eurasier, document pdf d’origine allemande traduit en français à télécharger:

Couleurs

Couleurs des Eurasiers et génétique

La couleur du pelage est l’un des caractères morphologiques présentant le plus de variations chez nos races canines. Dans la nature, chez les carnivores sauvages, ces variations ont plusieurs rôles adaptatifs importants pour se camoufler, échapper aux prédateurs, communiquer, se reproduire et sont le résultat d’une longue sélection naturelle… Chez nos compagnons à quatre pattes, la couleur du pelage est le résultat d’une longue sélection par l’homme depuis sa domestication à aujourd’hui.

L’eurasier est une des races canines à posséder une grande diversité de couleurs de robe. Entre les rouges, les fauves, sables ou entre les noirs, charbonnés et les gris loups, on peut aisément s’y perdre. D’ailleurs ce sujet fait l’objet de nombreuses questions de la part des néophytes, et de publications souvent erronées.

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Il existe deux types de pigments impliqués dans la couleur du pelage chez le chien : l’eumélanine de couleur noir ou marron (cette dernière ne s’exprime pas chez l’eurasier), et la phéomélanine pour le rouge/fauve/sable. Ces pigments sont fabriqués dans des cellules spécialisées (les mélanocytes) situées dans le bulbe, à la base du poil. Les combinaisons et la répartition de ces pigments donneront les différentes robes.

Les différentes couleurs de l’Eurasier

• Les robes noires

– Les robes noire unicolore
Dans ce cas, la synthèse d’eumélanine (couleur noir) est responsable de la couleur du pelage sur la totalité du corps. La synthèse de phéomélanine (rouge/fauve) est absente.

– Robe noire avec des tâches de couleur sable ou fauve (appelée communément noir et feu)
Ce type de robe se caractérise par la présence de l’eumélanine sur la majeure partie du corps et des marques feu ou sable de faible étendue liées à la synthèse de phéomélanine ; ces dernières sont localisées sur l’extrémité des pattes, le poitrail, les côtés de la gueule, les sourcils… Ceci permet à peu près toujours de distinguer cette robe de celles qui possèdent une coloration charbonnée très envahissante.

photo_site_087: robe noire

robe noire

photo_site_085: robe noire

robe noire

photo_site_026: robe noire et feu

robe noire et feu

• Les robes rouge / Fauve et sable

– Les robes rouge / fauve / sable unies
Pour ce phénotype, l’eumélanine de couleur noir ne s’exprime pas ; les pigments rouges/fauves synthétisés donnent la coloration au pelage. Les différents tons entre les robes sables, fauves et rouges s’expliquent par une synthèse plus ou moins intense du pigment. Cela tient à l’existence de gènes dits modificateurs qui éclaircissent ou foncent la couleur

photho_site_041: robe sable unies

robe sable unie

photho_site_012: robe rouge

robe rouge

photho_site_014: robe fauve

robe fauve

– Les robes sable / fauve / rouge charbonnées
Sur certaines régions du corps, le poil est fauve, rouge ou sable à la base, et noir à l’extrémité. La robe est essentiellement phéomélanique (rouge/fauve/sable) mais il y a présence de poils eumélaniques (noir) en plus ou moins grande quantité sur les zones dorsales, le museau, et les yeux.

photo_site_009: robe sable

robe sable charbonnée

photo_site_030: robe fauve

robe rouge charbonné

photo_site_037: robe rouge charbonnées

robe fauve charbonné

• Robe gris-loup (phénotype sauvage)

On observe une présence de phéomélanine claire dans les zones ventrales et le bas des pattes et la présence de poils foncés, zonés d’eumélanine et de phéomélanine, au-dessus de la tête, dos, haut des pattes.

photo_site_066: robe gris

robe gris loup

photo_site_052: robe gris

robe gris loup

Les masques
Masque noir : un masque de poils foncés (eumélanine) est présent de façon plus ou moins étendue sur le museau Masque inversé : un masque de poils clairs (pheomélanine) est présent de façon plus ou moins étendu sur le museau ou absence de masque.

photo_site_089: masque inversé

masque inversé

photo_site_044: sans masque

sans masque

photo_site_120: masque noir

masque noir

Les gènes contrôlant les couleurs chez l’eurasier, document pdf à télécharger :